lundi 19 septembre 2011

12 septembre T1 Le califat de Stockholm (Roger SEITER / Simone GABRIELLI)


Vitriol (et pas qu'un peu)

Tout d'abord bienvenue aux lecteurs de ce blog.
Je lis beaucoup de Bandes Dessinées et trouve que les critiques que l'on lit bien souvent, c'est un peu l'école des fans de la BD. Mais dans mon jeu de Jaques Martin (celui de Antenne 2 pas celui d'Alix) à moi,  c'est à coup de 0 et de 1 plus que de 10 qu'auraient droit ces tonnes de "petits mickeys".
Plus de 4000 par an, vous pensez, ce n'est que du bon...

Les présentations étant faites (enfin pas vraiment mais dans mon plan média, garder un peu de mystère ne peut pas nuire...) , place à ma lecture du matin.

12 septembre T1 Le califat de Stockholm (Roger SEITER / Simone GABRIELLI)
Par où commencer ?
J'accuse...  (à non j'ai pas le droit de commencer comme ça, d'autres l'on fait 1000 fois mieux que moi).
Soyons brefs (je suis déjà trop long, je sais, merci au 2 ou 3 qui sont encore en train de me lire). Une BD qui cause d'un risque d'attentat en ce début septembre 2001 aux USA, moi j'adhère. Le sujet est tellement original aux premiers abords. C'est dingue, ils sortent ça 10 ans après, presque jour pour jour.
Bon en fait, vu que je vous déconseille cette lecture, je vais pas trop me gêner pour vous raconter l'histoire. Accrochez-vous, je sais pas quelle plante a fumé M. SEITER, mais c'est de la bonne !

Sentant planer sur les Etats-unis une menace terroriste, les services secrets mettent sous surveillance une rencontre au sommet entre des Saoudiens et un ingénieur d'origine Syrienne.
Pas de bol, le micro est repéré et c'est à coup de lance-roquette que notre héros Duncan se voit couler son voilier, perdant au passage sa coéquipière, caution mammaire de l'album (crotte, elle était bien gaulée dans son maillot...)
Duncan cloué sur son lit d'hôpital se retrouve dessaisi de cette "traque", d'autant plus que l'affaire est classée (arf les Saoudiens z'ont le bras long). C'est sans conter sur cette fichue TV qui, en annonçant la mort de Massoud, nous ressoude notre héros qui ne peut se résigner à voir le mal triompher. Et hop la traque recommence. Armé de sa carte d'agent secret, les portes du vol que devait prendre l'ingénieur Syrien pour Paris s'ouvrent à notre blessé ragaillardi.
Nouvel avion, direction Malte (message publicitaire ; mieux que les miles Air France, la carte agent secret c'est top pour voyager sur tous les vols gratos). Notre vilain ingénieur s'est entiché d'un petit jeune. Voulant impressionner son ainé, le bleu-bite est entré avec 2 fioles de nitroglycérine... Fatale erreur, 2 avions s'étant écrasés sur le WTC et un sur le Pentagone, notre ami Duncan, légèrement échaudé en souhaitant marquer de son empreinte le visage du Syrien, balance le jeune homme et précipite l'explosion de l'avion. Petite parenthèse pour les pilotes de l'avion : les gars faut arrêter de dormir pendant les consignes de sécurité... Annoncer 3 crashs en plein vol c'est pas très sécure.

Par miracle notre Duncan, c'est pas du pipi de chat un héros comme ça, est le seul survivant et, en pleine mer, il nage (c'est pas comme s'il avait pris une roquette et un crash d'avion en moins d'une semaine...) et je vous le donne en mille, il trouve un dixit : "morceau de pont d'un vieux grément" qui lui permet de se mettre à l'aise et de faire fonctionner son... pocket PC (ils ont peut-être des tops trucs water/crash résistants les Américains, rigolez pas, z'avez jamais regardé James Bond ?).
Vous pensez avoir tout vu ? Accrochez-vous !
Notre bon Duncan se fait recueillir par une galère du XVe siècle... au XVe siècle of course. Elle va très vite être prise en chasse par... un bateau à vapeur, mais Duncan, grâce à sa montre GPS/position du soleil (sic) et ses cartes des fonds marins sur son pocket PC va réussir à faire échouer les méchants.

Bon alors convaincus ? Elle est pas bien cette bd ?
Dans bd il y a dessinée, mais comme j'ai été très bavard, qu'il n'est pas très sport de tirer sur un cadavre mis à terre et que ce dessin réaliste servant un scénario aussi surréaliste qu'improbable, je vous dirais simplement, courrez chez votre libraire pour le découvrir.
Pas certain que ce chef d'œuvre y reste longtemps, pas certain non plus que ce tome 1 trouve de petit frère dans ma bibliothèque.

Je reviens demain et promis un coup de polish ce coup-ci.

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